Analyses
Gaz de schiste : la solidarité internationale est essentielle et inspirante!
Par l'Association québécoise de lutte contre la pollution atmosphérique (AQLPA)
Saint-Léon-de-Standon, 7 septembre 2012 – La tenue de la journée internationale contre la fracturation du 22 septembre 2012 a été annoncée hier à Drummondville, dans le cadre d’une rencontre entre une délégation française dirigée par le groupe No Fracking France et le regroupement inter-régional contre le gaz de schiste. Cette rencontre a été préparée par Mylène Bolduc, coordonnatrice régionale adjointe de l’est de l’inter-régional gaz de schiste de la Vallée du Saint-Laurent. Les gens présents ont été fort soulagés d’entendre Martine Ouellet, députée récemment ré-élue, déclarer qu’il y aurait un moratoire complet sur l’exploration et l’exploitation des gaz de schiste.
Après Rio : bâtir une réelle alliance Québec, Canada et Premières Nations
La continuité du Sommet des peuples de Rio n’est pas une autre Sommet quelque part dans « l’ailleurs ». Si nous voulons être conséquent avec ces communautés chez nous et à l’étranger qui sont affectées par la politique extractiviste canadienne, l’enjeu déterminant des prochains mois sera le travail que nous effectuerons ici contre la production et la distribution des pétrole des sables bitumineux. Nos luttes ici sur ces questions auront un impact international.
Du local au global, reconquérir les biens communs
Attac France, Amis de la Terre, and AITEC
La Conférence officielle de Rio+20 s'est terminée par l'adoption d'une déclaration marquée par son extrême faiblesse. Sans engagement prescriptif, encore moins contraignant, sans date de mise en œuvre, cette déclaration n'impose en rien un changement de paradigme pour construire « le futur que nous voulons ».
Délégation Québécoise Au Sommet Des Peuples De Rio+20
COMMUNIQUÉ DE PRESSE: Délégation Québécoise Au Sommet Des Peuples De Rio+20
Rio de Janeiro, Brésil, 25 juin 2012 – De larges pans de la société civile mondiale réunis en marge de la Conférence des Nations Unies sur le développement durable (Rio+20) ont fait valoir des alternatives populaires et des solutions originales face à la crise sociale et environnementale qui affecte l’humanité.
Pour un avenir sans fracturation!
Déclaration d’organisations contre la fracturation
Sommet des peuples Rio+20
Réunis au Sommet des peuples à Rio de Janeiro, le jeudi 22 juin 2012, nous, les militantes et les ruraux engagés dans la lutte contre le gaz de schiste, le charbon de schiste et le pétrole de schiste dans le monde entier affirmons notre détermination et notre opposition catégorique face à toute extraction de gaz de schiste et de pétrole de schiste et à toute utilisation de la fracturation hydraulique ou d'autres industries d’extraction, comme l’exploitation minière par la fracturation au sable, sur nos territoires.
Les groupes canadiens répondent à la mauvaise foi et aux tactiques de blocage du Canada à Rio+20
AQLPA
Rio de Janeiro, Brésil / Ottawa, Canada, 22 juin 2012. Suivant sa déclaration aux médias canadiens et internationaux et son allocution en plénière, les Canadiens et Canadiennes à Rio et au pays ont émis les réactions suivantes.
Rio+20: impasse gouvernementale, convergence sociale
COMMUNIQUÉ DE PRESSE, Alternatives
(RIO DE JANIERO, BRÉSIL) – 21 juin 2012 – Alors que nos gouvernant-e-s font preuve d’un manque flagrant de volonté d’agir à la Conférence des Nations Unies sur le développement durable (Rio+20), la société civile québécoise converge avec les peuples du monde pour proposer des solutions.
Rio de Janeiro, Brésil, 19 juin 2012
Communiqué de la Délégation Québécoise à Rio
Alors que le Premier Ministre du Québec Jean Charest présente le Plan Nord comme un modèle à suivre en termes de développement durable, les organisations de la société civile québécoise critiquent ce projet à Rio+20.
Le sommet de Rio+20 sous mauvaise influence des lobbies
Juliette Renaud, les Amis de la Terre
Rio de Janeiro (Brésil), Paris (France), le 19 juin 2012 - A la veille du Sommet des Nations unies qui se tiendra du 20 au 22 juin à Rio de Janeiro [1], les Amis de la Terre International alertent les dirigeants mondiaux sur le fait que les multinationales ont une influence excessive sur les négociations de Rio+20.
Le G20 va-t-il séquestrer Rio+20 et l'ONU au profit d'un modèle insoutenable ?
Attac France
Les vingt chefs d'État des pays les plus puissants de la planète se réunissent les 18 et 19 juin à Los Cabos, au Mexique, la veille de la conférence officielle des Nations unies, dite Rio+20, qui débutera officiellement le 20 juin. Rajoutés à l'ordre du jour du G20, le développement durable et la croissance verte vont être discutés à vingt pays avant de l'être à 194 ? Les propositions du G20 seront-elles à prendre ou à laisser ? Le multilatéralisme sera-t-il séquestré par les grandes puissances politiques et économiques au détriment des populations et de la nature ?
Si le gouvernement ne nous représente pas, alors exprimons-nous directement !
Communiqué de la Délégation Québécoise à Rio
Du 15 au 23 juin, à Rio de Janeiro (Brésil), se tient le Sommet des peuples pour la justice sociale et environnementale, contre la marchandisation de la vie et pour la défense des biens communs, évènement qui rassemble les mouvements sociaux et les organisations de la société civile mondiale.
Le Canada protège les subventions aux «fossiles»
Patrick Bonin, AQLPA
Alors que tout indique que le Sommet de Rio+20 ne permettra pas les avancées requises pour régler les graves problèmes environnementaux actuels, un mince espoir réside dans l’abolition des subventions aux combustibles fossiles/nuisibles (pétrole, gaz, charbon) qui sont responsables de la majeure partie des émissions de gaz à effet de serre causant les changements climatiques.
La société civile du Québec critique le Plan Nord à Rio+20
Communiqué de Presse, AQLPA
Le 17 juin 2012, Rio de Janeiro, Brésil - Des organisations de la société civile québécoise et canadienne présentes à Rio pour la conférence des Nations Unies sur le développement durable et le Sommet des peuples se mobilisent pour critiquer le Plan Nord que le Premier Ministre Jean Charest vient promouvoir comme étant « le plus grand plan de conservation du territoire ».
Déversement pétrolier en Alberta : « une exception » de plus en plus courante...
Mike Hudema, Greenpeace
Ce vendredi, je me suis rendu sur le site du dernier déversement de pétrole ayant frappé l'Alberta le 7 juin. Ce que j'ai vu là-bas ressemble à une zone sinistrée, décimée par le pétrole. Sur des kilomètres, tout le long de la Red Deer river, on peut voir des nappes de pétrole et des reflets d’hydrocarbures à la surface de l’eau. L'odeur dans l'air est nauséabonde et toxique et les dommages liés à ce déversement s’étalent sur des kilomètres.
Les peuples du monde face à l'avancée du capitalisme: Rio +20 et au delà
La Via Campesina
Document de positionnement de La Via Campesina
Du 20 au 22 juin 2012, des gouvernements du monde entier vont se rassembler à Rio de Janeiro au Brésil dans le but de commémorer les 20 ans du "Sommet de la terre", la Conférence des Nations Unies sur l’environnement et le développement durable (CNUDD) qui, pour la première fois en 1992, établit un calendrier mondial pour le "développement durable". C’est lors de ce sommet qu’ont été adoptées la Convention sur la Diversité biologique (CDB), la Convention des Nations Unies sur le Changement climatique (CNUCC) et la Convention sur la Lutte contre la Désertification. Chacune de ces conventions promettait de mettre en place un ensemble de mesures destinées à protéger la terre et la vie sur la planète tout en contribuant à la dignité de tous les êtres humains.
Sommet « Rio +20 » des Nations unies : les Amis de la Terre lancent la campagne « La nature n’est pas a vendre ! » pour s’opposer a la mainmise de la finance sur la nature
Les Amis de la Terre, Sommet des Peuples
Paris, le 5 juin 2012 – A l’occasion de la journée mondiale de l’environnement, et à deux semaines de l’ouverture de la Conférence des Nation unies sur le développement durable à Rio (Brésil), Les Amis de la Terre France lancent une campagne pour dénoncer les dangers de la financiarisation de la nature. Ils décryptent dans une brochure « La nature n’est pas à vendre ! », les enjeux et impacts sociaux et environnementaux de « l’économie verte », qui entend multiplier les instruments et mécanismes de marché pour « gérer » la nature et le bien-être humain.
Croissance et climat : la schizophrénie politique
ATTAC France
C'est dans l'indifférence quasi générale que les négociations internationales sur le climat ont repris à Bonn, cinq mois après la conférence de Durban qui avait fini par entériner le fiasco de Copenhague.
Rio+20 : du développement durable à l’économie verte, quels enjeux ? Quelle alternative ?
Maxime Combes, Alter Echos
Du 20 au 22 juin, Rio de Janeiro (Brésil) accueillera une nouvelle Conférence des Nations-Unies pour un Développement Durable (CNUDD), vingt ans après le Sommet de la Terre de 1992, déjà à Rio. Sujet principal : « l’économie verte », qui est en passe d’être promue par les institutions internationales comme la solution aux multiples crises actuelles, comme le fut le développement durable en son temps.
Ce qui est en jeu à Rio + 20
Sommet des Peuples, Groupe d’articulation international du Sommet des peuples pour la justice sociale et environnementale
Communiqué du Groupe d’articulation international du Sommet des peuples pour la justice sociale et environnementale pour l’unité et la mobilisation des peuples pour la vie et les biens communs, la justice sociale et environnementale contre la marchandisation de la nature et l’”économie verte”
La gouvernance Harper : « choc et effroi »
Eric Darier, Greenpeace
L’expression choc et effroi (en anglais « Shock and Awe ») décrit une doctrine militaire américaine énoncée en 1996 et appliquée lors de l’invasion de l’Irak en 2003. Elle consiste en l’écrasement de l’ennemi à travers « l’emploi d’une très grande puissance de feu, la domination du champ de bataille, et des démonstrations de force spectaculaires pour paralyser la perception du champ de bataille par l’adversaire et annihiler sa volonté de combattre ».
Quand les multinationales contrôlent l’avenir de l’humanité
Par Jacinthe Leblanc
Depuis une quinzaine d’années, l’Organisation des Nations Unies (ONU) et ses institutions dérivées sont infiltrées par les grandes industries et leurs lobbyistes. Des sociétés multinationales telles qu’ExxonMobil, Shell, Total, Roche, Vala SA, Barrick Gold Corp et Monsanto, copinent avec les institutions démocratiques internationales pour que les agendas politiques de ces instances et des gouvernements soient tournés en leur faveur. Aucune volonté de protéger les intérêts des droits humains et environnementaux ne les anime.
Rio+20: Journée internationale de luttes Les peuples du monde contre la marchandisation de la Nature
Via Campesina
La Via Campesina appelle toutes les organisations paysannes du monde ainsi que ses alliées et alliés à organiser des actions au cours du mois de juin.
La route de Rio+20: la planète, les puissants et les peuples
Par Attac France
Quarante ans après la Conférence Internationale de Stockholm sur l’environnement en 1972, vingt ans après le Sommet de Rio sur l’environnement et le développement en 1992, l’Assemblée générale des Nations unies a convoqué une nouvelle Conférence internationale sur le développement durable, qui se tiendra à Rio de Janeiro, au Brésil, du 20 au 22 juin 2012. Quel est l’état de la planète ? Quel est le bilan de plus d’un demi-siècle de conférences et de politiques internationales de l’environnement ? Que vont tramer les puissants à ce nouveau sommet ? Quelles sont les exigences et les alternatives qui s’exprimeront au Sommet des peuples?
Sommet des Peuples : une proposition alternative à Rio + 20
IHU, traduction Jean-Luc Pelletier
« Nous sommes absolument convaincus que l’économie verte proposée par les Nations Unies et par les transnationales qui dominent le débat conduira le monde à la catastrophe » affirme la directrice de la Fase, membre du comité de facilitation de la société civile pour Rio + 20.
En juin prochain, dans la ville de Rio de Janeiro, sera le siège de Rio + 20, la Conférence des Nations Unies sur le Développement Durable. Parallèlement à l’événement, le Sommet des peuples est en cours d’organisation, porteur d’une proposition alternative et bourré d’activités, dans [ le parc dit ] « Aterro do Flamengo » à Rio de Janeiro.
Un Sommet des Peuples pour le 99%
Par Roger Rashi
Du 15 au 23 juin lors de Rio + 20
Alors que la Conférence des Nations unies sur le développement durable mettant en vedette les chefs d’État se déroulera dans un centre de congrès archi-protégé à 40 kms du centre de la ville, un sommet parallèle se tiendra au même moment en plein centre de Rio de Janeiro.
Bulletin recherche de la délégation québécoise à Rio +20 - Édition mars 2012
Éditorial
Par la Délégation québécoise à Rio +20
Ce mois-ci, le Comité recherche vous propose le survol d’un défi auquel la société civile devra, il nous semble, faire face : la marchandisation de l’environnement.
Droit à l'eau à vendre!
Par Jacinthe Leblanc
Le Forum mondial de l’eau (FME) n’est peut-être pas encore mort, « mais il a du plomb dans l’aile ». Sylvie Paquerot, professeure de sciences politiques à l’Université d’Ottawa et spécialiste des questions de l’eau, était présente à ce Forum et au Forum mondial alternatif de l’eau (FAME) en mars à Marseille. Dans une entrevue accordée au Journal des alternatives, elle fait le point de la situation du droit à l’eau sur la scène internationale et des revendications des mouvements sociaux.
Document guide: dynamique et méthodologie du Sommet des Peuples
Par Cupula Dos Povos
Objectifs du Sommet des Peuples pour la Justice Sociale et Environnementale, contre la Marchandisation de la Vie et de la Nature et pour la Défense des Biens Communs
Les multinationales vampirisent le Sommet de la Terre
Par Olivier Hoedeman (CEO), Reporterre
Le sommet de la Terre, dit Rio + 20, aura lieu en juin. Les agences de l’ONU le préparent en donnant une large place aux firmes multinationales, qui imposent leurs concepts et leurs intérêts.
Forum mondial alternatif de l’eau et Rio+20
Chantal Delmas, Espaces Marx
Le FAME s’est tenu à Marseille du 14 au 17 mars.
Le forum officiel de l’eau se tenait en même temps. Ce dernier a constitué un cuisant échec avec seulement 3 000 participants sur les 20 000 attendus.
"Les premières victimes des désastres écologiques sont les plus pauvres"
Par Barbara Mengardo, Caros Amigos
Le Brésil accueillera en juin le sommet mondial sur l'environnement Rio + 20. Le sociologue brésilien Michael Löwy n'en attend rien. En revanche, il défend – dans cette interview donnée au mensuel Caros Amigos – l'idée d'écosocialisme.
Rio + 20 : la parole à la société civile
Boaventura de Sousa Santos, Sociologue
En marge de Rio+20 se tiendra le Sommet des peuples. Le sociologue Boaventura de Sousa Santos en esquisse l’ordre du jour.
Une planète. en bref
LA QUESTION. À Maxime Combes, économiste, membre d’Attac
« Elle se nichait déjà dans la loi du 13 juillet, qui ménage des lignes de fuite à l’interdiction de la fracturation hydraulique. Entre autres via la création d’une Commission nationale d’orientation, de suivi et d’évaluation de cette technique, dont les décrets d’application viennent d’être publiés. Nous y voyons la volonté de préparer le terrain à la reprise de forages sous couvert de recherche. Or, il y a eu suffisamment de tests grandeur nature pour alimenter la littérature scientifique et démontrer les impacts néfastes de cette technique pour les sols et l’eau. »
Pour la souveraineté alimentaire : stop à l'accaparement de l'eau!
Déclaration de la Via Campesina au Forum Alternatif Mondial de l'Eau
Marseille, le 18 mars 2012
Nous, organisations paysannes de différents pays du monde, membres de La Via Campesina nous sommes rencontrés du 12 au le 17 mars 2012à l’occasion du Forum Alternatif Mondial de l'eau à Marseille, en France. Des délégués venus entre autres de Turquie ,du Brésil ,du Mexique, du Mali, ont exprimé la détresse des « affectés » environnementaux et particulièrement, ceux qui sont touchés par la construction des barrages, les gaz de schistes, les mines, l’accaparement,la marchandisation, la rareté de l'eau, les pollutions généralisées, les répressions et les meurtres envers les militants défenseurs de l’eau.
L’eau est un bien commun de l’humanité. L’accès à l’eau de qualité est un droit de toutes et tous.
Par la Marche mondiale des femmes
L'eau est une ressource essentielle à la vie et à diverses productions ; ressource renouvelable mais dont la disponibilité est limitée et irrégulière. Aujourd’hui, plus de 900 millions de personnes n’ont pas accès à l’eau potable (dont 322 millions en Afrique et 234 millions en Asie du Sud) [2] et près de 4 milliards ne peuvent pas bénéficier de l’assainissement. Sur la planète, seulement 3 % de l’eau est douce, dont uniquement 1 % est utilisable (99 % se trouve dans les glaciers ou dans des couches souterraines inaccessibles). Par ailleurs, cette eau se trouve inégalement repartie sur le globe. Un américain consomme en moyenne 600 litres d’eau par jour, un parisien 240 litres par jour et un africain, environ 50 litres par jour. Contrôle de l’eau rime aussi avec contrôle des populations. En Cisjordanie, un colon israélien dans les territoires occupés palestiniens consomme 6 fois plus d’eau qu’un Palestinien. Ceux nécessitant plus d’eau doivent s’en procurer auprès de l’entreprise israélienne (Mekorot) qui exploite le Jourdain, un fleuve situé sur le territoire palestinien.
Déclaration de Limbe – Atelier de préparation post-Durban et Rio+20 avec la société civile africaine
Par l'Alliance panafricaine pour la justice climatique
Déclaration de Limbe
Le 6 mars 2012, nous, délégués des organismes de la société civile africaine, suite à l’atelier d’évaluation post Durban, organisé dans la ville de Limbe, République du Cameroun, par l’Alliance Pan Africaine pour la Justice Climatique (PACJA), afin de préparer Rio+20.
Plan d'action pour que l'amiante ne nous tue plus
Par la Coalition Pour que le Québec ait meilleure mine, Nature Québec et la Société pour vaincre la pollution
MONTRÉAL, LE 5 MARS 2012 - La discussion est close : l’amiante tue, sous toutes ses formes, ses cancers ne pardonnent pas. Et le Québec, capitale mondiale de l’amiante, est un champion de l’exposition aux fibres mortelles. Depuis plus de 40 ans, on en a installé partout, hôpitaux, écoles, édifices, routes, maisons, etc. Pire, aujourd’hui même, les fibres d’amiante continuent d’être installées, comme au nouveau Centre hospitalier McGill. Non seulement ne prend-on pas les mesures pour prévenir les cancers, mais nous préparons sans remords l’épidémie de demain. Les cancers d’amiante augmentent au Québec.
Écologie : les deux lignes
Par Hervé Kempf, Le Monde
L’augmentation du prix du pétrole a suscité récemment des réactions pittoresques. Pour les uns, comme le candidat François Hollande, il faudrait bloquer le prix de l’essence. Pour d’autres, qui se sont répandus dans différentes gazettes, il faudrait toutes affaires cessantes lancer l’exploitation des gaz de schiste.
Le marché du carbone, solution viable?
Par Jacinthe Leblanc
En janvier dernier, le gouvernement libéral de Jean Charest a lancé un marché du carbone qui sera contraignant pour le secteur de l’industrie en 2013 et qui sera élargi au secteur des combustibles en 2015. Dans les médias de masse, ce marché, vu comme une solution proactive, est bien reçu, alors qu’il soulève une certaine controverse pour plusieurs.
Distribution de l'eau : investir pour développer l'accès à l'eau potable sur le continent
Par Michael Pauron, Jeune Afrique
La forte croissance de la population sur le continent africain oblige les États à augmenter leurs investissements pour garantir un meilleur accès à l'eau potable. Notamment dans les villes.
Prenons en main notre futur : Rio +20 et au-delà
Appel à l’action de Via Campesina
Du 20 au 22 juin 2012, des gouvernements venant du monde entier vont se rassembler à Rio de Janeiro au Brésil dans le but de commémorer les 20 ans du « Sommet de la Terre », la Conférence des Nations Unies sur l’environnement et le développement durable (CNUDD) qui, pour la première fois, établit un calendrier mondial pour le « développement durable ». C’est lors de ce sommet qu’ont été adoptées la Convention sur la Diversité biologique (CDB), la Convention des Nations Unies sur le changement climatique (CNUCC) et la Convention sur la lutte contre la désertification. La Commission sur le Développement durable y a également été établie afin d’assurer un suivi efficace au « Sommet de la Terre » de la CNUDD.
Bulletin recherche de la délégation québécoise à Rio +20 - Édition février 2012
Éditorial
Par la Délégation québécoise à Rio +20
Le bal est lancé. Les négociations en vue d’aboutir à l’élaboration d’une déclaration commune lors de la prochaine Conférence des Nations Unies pour le développement durable (Rio +20) ont déjà commencé.
La nouvelle course aux ressources
Hervé Kempf, Le Monde
Durant les années 1990 et le début des années 2000, la géopolitique des ressources avait quasiment disparu de l'horizon intellectuel des décideurs. Mais la montée progressive du prix de l'énergie, qui a culminé en 2008, et les émeutes de la faim, la même année, ont remis pleinement cette question au coeur de la politique internationale. C'est ce que rappellent Bastien Alex et Sylvie Matelly à l'orée d'un passionnant dossier intitulé "Matières premières et relations internationales", dans le dernier numéro de La Revue internationale et stratégique. Sans prétendre être exhaustif, ce bouquet d'articles dessine bien les principaux axes de réflexion que sous-tend la question des ressources naturelles, qui regroupent les matières premières agricoles et les énergies fossiles.
Mobilisons pour le Sommet des peuples à Rio et au-delà !
Par Roger Rashi
Loin de se laisser abattre par l’échec des négociations internationales sur le climat à Durban, le mouvement pour la justice climatique lance un appel à la mobilisation populaire pour la Conférence des Nations Unies sur le développement durable devant avoir lieu à Rio en juin 2012.
Négociations climatiques : Le cul-de-sac de Durban
Par Roger Rashi
Bien que la conférence de l’ONU sur le climat tenue à Durban au début décembre 2011 se soit terminée en un vrai cul-de-sac, les services de relations publiques des Nations Unies, relayés par les grands médias complaisants, se sont évertués à nous faire miroiter les “progrès” réalisés par la “Plateforme de Durban”.
Planète verte, oui ! Capitalisme vert, non !
Par Michel Lambert
Leur économie verte n’est en fait que du « capitalisme vert », un système qui est le cœur même du problème et qui démontre chaque jour davantage qu’il n’est pas en mesure de créer l’équité et une juste répartition des ressources. Dans ce cadre, il devient malheureusement très évident que la finalité de cette « Économie verte » qui sera discutée à Rio de Janeiro en juin 2012 n’a comme objectif que d’offrir au capital des garanties pour passer au travers du présent cycle de crises économiques sans fin. Il ne s’agit pas de la protection de l’environnement pour les générations futures. Il ne s’agit même pas, minimalement, de se donner bonne conscience. Il s’agit encore une fois de sauver les riches, d’appauvrir les autres en réduisant encore davantage leur accès à des ressources qui se devraient d’être des biens communs, tout en continuant de ruiner ce qui reste d’écosystèmes !!!
Le Québec se lance dans le marché du carbone
Par Jacinthe Leblanc
Le Québec s’est fixé la cible suivante : une réduction des émissions de GES de 20% sous le niveau de 1990 d’ici 2020 par l’entremise d’un système de plafond échange. En vigueur depuis le 1er janvier, les entreprises participantes ont huit ans pour atteindre cette cible qui est plus ambitieuse que l’engagement pris à Kyoto par le gouvernement libéral canadien de Jean Chrétien, soit une réduction de 6% sous le niveau de 1990 d’ici 2012, souligne Erick Lachapelle, professeur adjoint au département de science politique de l’Université de Montréal. Il rappelle que « les émissions du Canada ont augmenté d’environ 35% par rapport à 1990. En 2010, Stephen Harper abandonne et fixe une cible de 17% de réduction sous le niveau de 2005 d’ici 2020, s’inscrivant dans l’Accord de Copenhague. »
Bulletin recherche de la délégation québécoise à Rio +20 - Édition janvier 2012
En route vers Rio+20
Par la Délégation québécoise à Rio +20
Le prochain Sommet de la Terre Rio +20 – nommé officiellement la Conférence des Nations Unies pour le Développement Durable, se tiendra du 20 au 22 juin 2012 à Rio de Janeiro au Brésil. Ce sommet est une nouvelle tentative des Nations Unies en ce début de millénaire, pour avancer sur l’engagement des États et de la communauté mondiale dans les grandes transitions de ce XXIème siècle. Il a lieu vingt ans après le premier Sommet de la Terre de Rio de Janeiro en 1992 et dix années après celui de Johannesburg en 2002, sur le développement durable.
Mouvement altermondialiste et enjeux de Rio+20
Michaël Lowy et Geneviève Azam, Journal des alternatives
Même si les éléments à la racine de la crise écologique et sociale actuelle étaient déjà présents dans le contexte de la conférence de Rio en 1992, la conscience d’un monde fini et en partie détruit du fait des irréversibilités de certains phénomènes (climat, biodiversité, épuisement des ressources) restait encore relativement marginale et en partie circonscrite à des cercles d’experts ou captée par ces cercles. Par ailleurs, au début des années 1990, la globalisation économique et financière était encore largement présentée comme « l’horizon indépassable » et la voie du progrès pour l’humanité tout entière.
RIO +20 : Participez au Sommet des peuples durant la Conférence des Nations Unies pour le développement durable
Par YMCA Québec, UniAlter et Alternatives
Du 20 au 22 juin 2012 se tiendra à Rio (Brésil) la Conférence des Nations Unies pour le développement durable (20 ans après la Conférence de Rio sur l’environnement et le développement, et 10 après celle de Johannesburg sur le même thème). En marge de ce sommet officiel, les organisations de la société civile brésilienne ont lancé un appel à la tenue d’un Sommet des peuples tout juste avant. Que vous soyez un-e expert-e sur ces enjeux ou un-e simple citoyen engagé-e, venez vous joindre à la délégation québécoise afin de participez au Sommet des peuples de Rio+20.