Éditorial

Par la Délégation québécoise à Rio +20

Le bal est lancé. Les négociations en vue d’aboutir à l’élaboration d’une déclaration commune lors de la prochaine Conférence des Nations Unies pour le développement durable (Rio +20) ont déjà commencé.

La diffusion publique du Draft zero par le secrétariat de la conférence visait à présenter clairement à l’ensemble des parties intéressées le cadre à l’intérieur duquel il fallait désormais négocier. En somme il donne le ton. Désormais, toutes les discussions, toutes les propositions et contre-propositions vont se faire à partir de ce texte fondateur.

Certes, au gré des rapports de force, le document peut être profondément amendé et, au final, la déclaration qui sera adoptée en juin pourra varier très fortement de ce premier texte. Mais pour cela, il faudra que les parties qui s’opposent à la vision officielle actuellement mise au jeu s’organisent suffisamment pour renverser la dynamique et faire pencher la balance de leur côté.

Actuellement, la table est mise pour une déclaration de principes volontaire, sans caractère contraignant, qui fasse la part belle aux positions plutôt conservatrices. Dans un tel contexte, une série d’acteurs de la société civile mondiale se mobilisent pour diffuser leurs analyses et influencer les gouvernements afin de créer un front progressiste qui force les négociations. Nous présentons ici la synthèse de plusieurs de ces documents afin de nous familiariser avec quelques enjeux clés de Rio +20.

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