Trois étudiants amènent leurs préoccupations environnementales à Rio


Entité: 
Guide de Montréal-Nord
Date de la référence: 
12 Mars, 2012

Par Anabel Collin-Lalonde, Guide de Montréal-Nord

Trois étudiants de Montréal-Nord ont formé le comité Rio +20 Montréal-Nord et participeront au Sommet des peuples à Rio, qui se déroulera conjointement au Sommet de la terre.

Parmi les 70 Québécois qui participeront au Sommet de la terre à Rio, en juin, se trouvent trois étudiants de Montréal-Nord qui ont à cœur la discussion sur les changements climatiques. Le 15 février, ils ont entamé cette discussion avec les membres de la communauté nord-montréalaise et ils tenteront tout au long de l’année d'alimenter le dialogue.

Qu’ont en commun Isidor Guy Makaya, Alejandra Zaga et Gabriella Garbeau? Les enjeux environnementaux les animent à un point tel qu’ils ont décidé de former le comité Rio +20 Montréal-Nord et de participer au Sommet des peuples qui se déroulera conjointement au Sommet de la terre.

Les 21, 22 et 23 juin, l’Organisation des Nations unies (ONU) invite les chefs d’états à se rassembler à Rio afin de développer des politiques environnementales globales. « La voix de la société civile n’a pas une grande portée », remarque Alejandra Zaga, étudiante en sciences de l’agriculture et de l’environnement, à l’Université McGill.

C’est pourquoi le Sommet des peuples fait appel à la participation citoyenne et demande aux membres de la société de dessiner eux aussi une stratégie de changement. Un représentant rapportera ensuite les idées au Sommet de la terre.
La réalité nord-montréalaise

Les trois Nord-montréalais y participent non seulement pour contester l’approche gouvernementale par rapport aux enjeux environnementaux, mais surtout pour recueillir l’ensemble des idées lancées au Sommet des peuples afin de les appliquer « à la maison ».

« C’est une occasion pour nous de sortir de notre quartier où l’environnement n’est pas au top des priorités », avance Gabriella. Son collègue, Isidor, a un discours semblable. « Les organismes sont préoccupés par le renouvèlement de leur financement et par les pressions de la vie quotidienne. Ce n’est pas par manque d’intérêt », croit-il.

Originaire du Pérou, Alejandra déplore l’accès restreint aux aliments frais et aux espaces verts, mais note tout de même que l’agriculture urbaine se développe. « Je me suis rendu compte qu’il y a du savoir agricole ici », se surprend-elle.

Si leur départ imminent pour Rio nécessite beaucoup de préparation, dont plusieurs collectes de fonds, leur retour sera tout aussi occupé. Le trio s’engage à partager les revendications et les préoccupations qui auront soulevé les masses au Sommet des peuples. « On aimerait créer des partenariats afin de sensibiliser les jeunes », avoue Isidor.

Activité culturelle

Le comité Rio +20 Montréal-Nord organise une soirée culturelle au café l’Exil, au cégep Marie-Victorin, le 20 avril.

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