En juin 2012, à Rio de Janeiro au Brésil, les gouvernements du monde se réuniront à l’occasion des 20 ans du Sommet de la Terre de 1992. Si, après les échecs évidents des négociations des Nations Unies sur les changements climatiques, la rencontre de Rio est attendue avec l'espoir qu’elle permette une nouvelle ouverture, elle est aussi attendue avec appréhension.
Car des États et de grandes corporations veulent surtout profiter de l’opportunité offerte pour glisser en douce le concept de l’économie verte, un système de privatisation de la nature et de spéculation sur "sa valeur" qui n’a comme objectif que d’offrir au capital des garantis pour passer au travers du présent cycle de crises économiques sans fin. Il s’agit d’un habillage pour faire croire que l’on peut évoluer par rapport à l’environnement sans changer les déterminants fondamentaux de notre système économique.
20 ans après le premier Sommet de la Terre, il est plus qu’urgent de réellement s’en occuper!
Nous soussignés, réclamons que les gouvernements réunis au Sommet de 2012 adoptent la Charte de la Terre qui vise réellement à promouvoir la transition vers des modes de vie durables et une société globale sur la base d’un cadre éthique qui inclut le respect et le soin de la communauté de vie, l’intégrité écologique, les droits humains universels, le respect de la diversité, la justice économique, la démocratie et une culture de paix.